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Le vélo est reconnu comme le mode de transport le plus rapide en milieu urbain. Il permet au cycliste de se faufiler dans les embouteillages ou dans les raccourcis. C’est aussi un moyen de transport bénéfique pour la santé et pour l’environnement. Le vélo électrique est un vélo équipé d’un moteur et d’une batterie qui lui permettent de fonctionner en autonomie durant un certain nombre d’heures. Il ne sert pas à propulser le cycliste, mais à l’accompagner dans ses efforts de pédalage. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le vélo électrique.
Comment fonctionne le vélo électrique ?
Ce n’est pas un cyclomoteur. Un capteur au niveau du pédalier transmet l’information de pédalage à un variateur. Ce dernier régule alors la puissance délivrée par le moteur. Celui du vélo électrique fonctionne grâce à une batterie, préalablement rechargée par un chargeur. L’assistance durant le pédalage se fait via le moyeu de la roue ou l’axe du pédalier. Il y a deux types de motorisations pour vélo électrique :
- la motorisation « tout ou rien » ;
- la motorisation au pédalier.
La puissance d’un vélo électrique, comme c’est le cas pour le Cadet Gorille Cycle, ne doit pas excéder les 250 W. Passé cette puissance et la vitesse maximale de 25 km/h, on parle alors de speed bike. Le port du casque, l’immatriculation et l’assurance sont alors obligatoires.
Les avantages du vélo électrique
Au niveau économique
De prime abord, le prix du vélo électrique n’est pas donné. Certains modèles sont commercialisés à des prix avoisinant les 2 800 € TTC, lorsque les modèles non motorisés sont disponibles à moins de 100 €. Concrètement, un vélo électrique est économique, s’il sert d’alternative à la voiture comme moyen de déplacement quotidien. Il ne nécessite aucun carburant fossile et son entretien est moindre. D’ailleurs, à Paris, l’achat d’un vélo électrique bénéficie d’une subvention de 400 €, ce qui réduit sensiblement le coût d’achat.
Au niveau technique
La plupart des batteries de vélo électrique offrent une grande autonomie, pouvant aller jusqu’à 200 km. Elles sont chargées sur une simple prise secteur pendant une courte période. Ce sont des batteries semi-passives, c’est-à-dire qu’elles ne fonctionnent que lorsque le cycliste pédale. Le moteur se coupe également quand la personne freine ou quand elle dépasse les 25 km/h.
Au niveau écologique
Face à la pollution qui envahit de plus en plus les grandes métropoles, l’utilisation au quotidien d’un vélo ou d’un vélo électrique est un geste important pour préserver la planète. Ce dernier permet de participer à la lutte contre le réchauffement climatique, vu qu’il ne dégage qu’une quantité minimale de gaz à effet de serre. Il aide aussi au désengorgement des villes, en particulier dans les centres-villes. Pour avoir une idée de l’impact environnemental d’une voiture, celle-ci émet environ 2,5 tonnes de CO² durant 5 ans. Pour s’assurer d’une consommation électrique responsable (lors du chargement de la batterie), on peut se tourner vers l’énergie électrique fournie par des éoliennes.
Pour gagner du temps
Le vélo électrique est moins puissant que la voiture, mais il offre une excellente moyenne de 20 km/h en ville. Le temps de déplacement est ainsi réduit, grâce au fait de pouvoir éviter les embouteillages ou les grèves des transports en commun. Le vélo électrique est un excellent moyen de se rendre rapidement au travail.
